Qu’a-t-on à perdre à devenir écolos?

Rappelons-nous du célèbre pari du philosophe Blaise Pascal : celui qui parie sur l’existence de Dieu est forcément gagnant. Si Dieu existe, le fait d’y croire lui assurera la béatitude et les bonheurs éternels du paradis. Et s'il n’existe pas… il n'aura rien perdu non plus.

Le pari ne peut être que gagnant avec l'écologie. S’il est vrai que tous nos gestes comptent (ce que je crois), on sera bien heureux d’avoir contribué à un avenir meilleur. Si jamais tout ça ne change rien, notre "conversion" aura au moins servi à nous rendre la vie plus belle.

D’abord parce qu’on fait des économies : moins d’eau,
moins d’énergie, moins de nourriture… Puis parce qu’on préserve notre santé et celle de nos proches : manger des légumes de saison, consommer bio si possible, utiliser moins de produits chimiques

Et surtout : ça rend heureux.


Extrait, trouvé dans metrofrance – Nadia Loddo


L'eau du robinet est-elle bonne?

Extrait d'un texte venant du ministère de l'environnement et du développement durable

1) l’eau du robinet n’aurait pas toujours bon goût

L’odeur qui se dégage parfois de l’eau du robinet est due à l’ajout de chlore pour garantir la totale qualité bactériologique durant son transport dans les canalisations jusqu’au robinet. Il contribue à la sécurité sanitaire car il réagit avec la plupart des polluants et ceci à faible dose (de l’ordre de O,3 milligrammes/l qui correspond à une goutte dans un m3 d’eau). Sa disparition à un stade du traitement ou du transport donnerait ainsi l’alerte. Les consommateurs pour la plupart savent qu’il est facile de faire disparaître l’éventuel goût chloré en laissant l’eau s’aérer dans une carafe d’eau quelques heures au réfrigérateur.

2) les consommateurs ne seraient pas informés sur les substances dans l’eau du robinet
L’eau doit respecter des normes de potabilité : selon le principe de précaution maximale, pas plus de 50 milligrammes/l de nitrates (fixée en fonction des risques encourus par la population la plus vulnérable : nourissons et femmes enceintes) et 25 microgrammes/ de plomb. Un bilan de la direction générale de la Santé montre que 95 % de la population a été alimentée en 2004 par une eau conforme toute l’année. Depuis 2000, une note sur la qualité de l’eau, établie par la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS), est obligatoirement jointe une fois par an aux factures.

3) L’eau du robinet serait l’eau issue du traitement des eaux usées
Un français sur deux pense que les eaux usées sont retraitées en usine pour produire de l’eau potable ; or, la production d’eau potable et la dépollution des eaux usées s’effectuent dans deux usines différentes, ce qui exclut ce type de manipulation. Les eaux sales » sont nettoyées » avant d’être évacuées vers le milieu naturel. L’eau ainsi rendue à la nature sera effectivement un jour plus ou moins lointain à nouveau utilisée : depuis plus de 3,5 milliards d’années, la quantité d’eau totale sur Terre est restée inchangée. L’eau ne se perd pas, elle ne se crée pas non plus, elle se transforme.

Enfin, le choix de l’eau du robinet est un geste d’écocitoyen :
- l’eau du robinet coûte 100 à 300 fois moins cher que l’eau en bouteille (80 % du prix est dû à l’emballage)
- l’eau du robinet est disponible sans emballage : c’est 10 kg de déchets par an et par personne en moins
- l’eau du robinet est une économie de ressources : pas besoin de pétrole (l’eau en bouteille parcoure en moyenne 300 km).

  • Source: ecologie.gouv.fr